Erich Hartmann

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photographe né en Allemagne.
Ses parents quitte l’Allemagne après la nuit de Cristal pour les Etats-Unis.
On raconte qu’un jour, partant livrer un travail de commande dans un immense building, il se serait trompé d’étage et aurait atterri dans les bureaux de la légendaire agence de photos Magnum, créée en 1947 par quatre des photographes les plus célèbres : Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger et David Seymour, et aurait alors fait la connaissance de Capa qui lui aurait proposé de les rejoindre.
Obnubilé par son histoire personnelle de juif allemand, il retournera plusieurs fois vers les camps de la mort, jusqu’au jour, à près de 70 ans, il décide d’aller les photographier.
En hiver 1993, il part avec sa femme pour plus de huit semaines, à la fois en Allemagne, en Pologne et jusqu’aux confins les plus reculés de l’Europe où la Shoah était passée. Hartmann ne se fait pas de doute : d’autres, avant lui, ont déjà témoigné et sa présence ainsi que ses photos ne diminueront pas la souffrance des survivants. « Je me sentis simplement obligé d’aller dans autant de camps qu’il était possible, de remplir ce devoir que je ne pouvais définir et de rendre cet hommage tardif, avec les moyens de mon métier. »
Auschwitz, Belzec, Bergen-Belsen, Birkenau, Buchenwald, Bullenhuser Damm, Chelmno, Dachau, Emsland, Belower Wald (en), Gross-Rosen, Majdanek, Mauthausen, Natzweiler, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen, Sobibor, Theresienstadt, Treblinka, Vught, Westerbork… Longue litanie de l’indicible. Hartmann s’est fixé une règle: photographier exclusivement en noir et blanc ce qu’il découvre dans chaque lieu d’extermination et capter seulement ce qui est et plus jamais ne changera: « J’essayais d’entendre avec mes yeux, rapporte-t-il. Stimulé par ce que je voyais, j’ai photographié rapidement et impulsivement, acceptant les lieux, les objets et les paramètres comme le temps ou l’heure, comme ils venaient, au lieu de réarranger les choses, d’apporter des éclairages additionnels, ou de revenir plus tard, à un moment où je pouvais espérer que la lumière serait plus propice.« 

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