Michel Chapuis
En 1944, il entre à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux. Également poète, il fait partie en 1949 du C.N.E. (Comité National des Écrivains), proche du parti communiste et rencontre Éluard, Aragon et Tzara. Plus tard, il fait la connaissance de Prévert, de Picasso, de Zervos, de Queneau (qui lui édite chez Gallimard en 1958 un recueil d’aphorismes, Bâtons rompus), et se lie d’amitié avec Roger Vailland, puis Édouard Pignon.
L’expressionnisme affirmé de certaines compositions, peuplées de monstres effrayants, de silhouettes fantomatiques, évoque tour à tour OdiIon Redon et Edvard Munch. Quant à la matière, riche, grasse, épaisse et veloutée, elle est bien proche de celle de son ami Bengt Lindstrôm.